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En 1900, Ferdinand Porsche présente sa LOHNER PORSCHE, une voiture électrique innovante dont la force motrice se trouve logée dans des moteurs placés dans les moyeux de roue.
La batterie au plomb fournit la propulsion électrique.
La vitesse n’est pas extraordinaire, le poids est d’1,8 tonne à cause de la batterie.
En 1901, un moteur essence est associé pour recharger les batteries.
La faible rentabilité et l’absence de bruit condamneront la voiture électrique.
100 ans plus tard, les écologistes nous revendent le concept qui n’a pas évolué.
La voiture électrique est toujours confrontée au problème du poids conséquence de batteries volumineuses, qui impactent l’autonomie.
Mon propos n’est pas de m’engager sur la technicité des moteurs électriques, de leur évolution mais de m’interroger sur le bien-fondé de ce concept puisque celui-ci ne peut prospérer que s’il est accepté par les consommateurs finaux.
La voiture électrique est face à un dilemme à savoir le rapport entre le poids et l’autonomie.
Pour augmenter l’autonomie, il est nécessaire que le poids augmente. Le poids augmentant, l’autonomie baisse proportionnellement à l’augmentation du poids.
Plus le poids va augmenter, moins l’autonomie va progresser.
Cette difficulté existe déjà entre le rapport poids vitesse des véhicules à moteur à explosion.
Au-delà d’une certaine vitesse, la puissance nécessaire augmente inversement à la vitesse obtenue.
Désormais, l’augmentation du poids n’aura pas pour corollaire l’augmentation de la vitesse mais simplement celle de l’autonomie.
Face à ce dilemme, les constructeurs sont invités à construire des véhicules de petite dimension et donc de petite autonomie.
Dans le même temps, les autorités publiques invitent le public à utiliser les transports en commun, à pratiquer le vélo ou à marcher.
Par conséquent quel peut être l’intérêt de développer des véhicules qui sont en concurrence directe avec les transports en commun, dans les communes qui luttent contre le principe même de l’usage de la voiture et privilégient la circulation à pied, à vélo ou les transports en commun lorsqu’ils ne sont pas en grève ou affectés par des pannes diverses et variées.
Dès lors qu’une politique de ce type est développée, le champ d’action de l’automobile se trouve en dehors des villes ce d’autant plus que nombre de petites bourgades ne sont plus desservies par la SNCF.
L’automobile reste donc le seul moyen de circulation pour beaucoup de Français.
Or le développement de véhicule à faible autonomie est totalement incompatible avec cette réalité.
Il est nécessaire d’avoir des véhicules qui ont une autonomie suffisamment importante puisque bien évidemment dans ces régions il y a peu ou pas du tout de poste de recharge.
Ce phénomène d’ailleurs ne va pas s’améliorer au motif que le coût d’installation, d’entretien de ces installations est incompatible avec une dissémination sur l’ensemble du territoire.
Pour ceux qui ont été conduits à utiliser une voiture électrique, les contraintes, si vous n’êtes pas est électro compatible, vous dissuadent.
De plus, l’idée que la voiture électrique est propre est un pieux mensonge.
Non seulement les mines à ciel ouvert détruisent totalement les paysages, empoisonnent les nappes phréatiques, ravagent des régions entières qui ont toute la particularité de se trouver en dehors des pays occidentaux mais encore l’usage même de la voiture électrique et de son concept de rechargement par freinage s’avère être extrêmement polluant et en tout cas largement au-dessus d’une voiture à moteur à explosion.
Qui peut décemment croire que l’exploitation de mines de lithium en Europe serait possible compte tenu des conséquences écologiques que cela peut entraîner ?
Seuls les écologistes allemands peuvent penser que cela est possible puisqu’après avoir pollué l’air en Europe avec leurs centrales à charbon, ils entendront polluer l’eau avec leurs mines de lithium si tant est qu’elles existent.
Ainsi, le concept de voiture électrique de petit gabarit n’a aucun avenir sinon dans les groupes de bobos parisiens.
D’ailleurs ce sont les mêmes qui utilisent des avions pour se déplacer quand ils prônent pour les autres les mobilités douces et silencieuses.
Aujourd’hui, quiconque regarde son téléphone portable, constate la frénésie d’articles vantant les mérites des voitures électriques tout en dénigrant d’autres solutions alternatives.
Il existe donc des ayatollahs de la voiture électrique qui refusent de voir la réalité telle qu’elle est au profit d’une utopie.
Il ne peut pas y avoir de marché de l’occasion de la voiture électrique. Entre le coût excessif de ces voitures et l’autonomie réelle, l’investissement n’est pas valable.
Derrière la notion de voiture électrique, c’est un concept de société qui est promu.
C’est la notion de propriété qui est remise en cause au profit d’une société où seule la location des biens existera.
Ce n’est pas une voiture que l’on achètera, mais simplement un logiciel qu’on louera à l’année. D’ailleurs l’idée d’une voiture autonome démontre bien que le conducteur n’a plus rien à faire, qu’il n’est plus qu’un simple passager d’un véhicule qu’il ne possède pas et dont les fonctionnalités dépendent de son compte en banque.
L’automobiliste ne sera plus propriétaire de son véhicule mais simplement locataire de celui-ci auprès de sociétés de location au travers de contrats extrêmement onéreux.
Nous entrons dans une société de la prestation de services où les conditions de vie de l’être humain dépendront de ses capacités à se les acheter.
La liberté d’aller et venir sera dépendante d’un compte bancaire sur lequel l’État a tout pouvoir, une fois qu’il aura éliminé la monnaie scripturale.
Or la voiture n’est pas simplement un moyen de circuler, c’est la liberté de circuler.
Retirez la, il n’y aura plus de liberté.
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