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Résumé succinct de la décision :
La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Mme [G] contre un arrêt de la cour d'appel de Versailles qui avait refusé d'accorder une prestation compensatoire. La Cour a confirmé que l’appréciation de la disparité dans les conditions de vie respectives des époux devait se faire à la date à laquelle le jugement de divorce acquiert force de chose jugée.
Lien vers la décision : Cass civ 1, 9 juin 2022, n°20-22.793.
Faits et procédure :
Mme [G] et M. [N] ont divorcé par un jugement du 6 septembre 2019.
Mme [G] a demandé une prestation compensatoire, invoquant une disparité dans les conditions de vie résultant de la rupture du mariage.
La cour d'appel de Versailles a rejeté cette demande, estimant que les éléments de disparité n'étaient pas établis à la date où le jugement de divorce avait acquis force de chose jugée.
Mme [G] a formé un pourvoi contre cette décision, contestant notamment la date retenue pour l’appréciation de la disparité.
Articles évoqués et leur contenu :
Article 260 du Code civil :
« Le divorce dissout le mariage à la date à laquelle la décision qui le prononce prend force de chose jugée. »
Article 270 du Code civil :
« L’un des époux peut être tenu de verser à l’autre une prestation compensatoire destinée à compenser, autant qu’il est possible, la disparité que la rupture du mariage crée dans les conditions de vie respectives. »
Articles 808 et 809 du Code de procédure civile :
Concernent les modalités de recours et les délais applicables à l’appel.
Appréciation à la date de force de chose jugée :
La Cour a confirmé que l’évaluation de la prestation compensatoire devait être faite à la date où le divorce devient définitif, soit à la date des conclusions de l’intimé conformément à l’article 909 du Code de procédure civile.
Critères de disparité :
La Cour a validé l’analyse de la cour d’appel, qui avait considéré que Mme [G] ne justifiait pas d’une disparité suffisante dans les conditions de vie pour justifier une prestation compensatoire.
Conséquences juridiques :
Clarification sur l’évaluation de la disparité :
Cet arrêt renforce la jurisprudence selon laquelle la date de référence pour apprécier la disparité est celle à laquelle le divorce acquiert force de chose jugée.
Impacts pour les divorces contentieux :
Les époux doivent fournir des preuves actualisées à cette date pour étayer une demande de prestation compensatoire.
Jurisprudence antérieure et postérieure :
Cet arrêt prolonge des décisions précédentes (Cass civ 1, 15 déc. 2010, n°09-15.235) et pourrait influencer des décisions futures sur la définition de la disparité.
Analyse critique des décisions postérieures :
Si des décisions ultérieures venaient à modifier les critères d’appréciation ou à élargir le champ des preuves admissibles, cela pourrait influer sur l’issue de telles demandes, nécessitant une révision des stratégies de défense des époux demandeurs.
Nécessité d’un accompagnement juridique :
Pour garantir vos droits dans le cadre d’un divorce ou d’une demande de prestation compensatoire, faites confiance à la SELARL Philippe Gonet, cabinet d’avocat expérimenté en droit familial et patrimonial.
Cass 1ère civ 9 juin 2022 n°20-22.793
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